mercredi 10 octobre 2007

Un coup pour rien.


Quatrième rencontre dans les quartiers. Après Maladrerie/Emile Dubois, la Villette/Quatre Chemins et Paul Bert, c’est au tour du quartier Vallès/La Frette d’accueillir le Maire ce mardi 9 octobre.

Chouette ! on est passés directement de la maternelle à la grande école : le très stylé Lycée Le Corbusier. Cependant force est de constater que s’il y avait beaucoup d’appelés pour cette apparition du maire dans le quartier, rares sont les élus par ce mardi soir pluvieux. Et encore les « vrais » élus étaient-ils plus nombreux que les habitants !


Après la rituelle visite du quartier, la soirée débute par une vingtaine de minutes de discussion à bâtons rompus, entre un maire sans cravate seul face à une belle grande salle… vide : dix personnes à tout casser (!) Il y a là trois habitantes, cinq élus, la coordinatrice de quartier, quelques employés municipaux qui vont et viennent et mézigue.
Pour la précision, une jeune dame est venue dans la salle et est repartie après quelques minutes, ne se sentant peut-être pas concernée par la discussion en cours.
L’arrivée de monsieur Del Monte avec sa double casquette d’adjoint au maire et de président de l’office HLM donne au maire l’occasion d’inviter à continuer la discussion devant un verre.
Pour la précision, monsieur Del Monte sortait d’une réunion avec le collectif d’habitants de Vallès et on espérait qu’il serait suivi de la trentaine d’habitants qui s’étaient déplacés pour le rencontrer.

Séquence suivante, dans une petite salle du lycée où le maire fait passer les verres à la petite assemblée pour le traditionnel « pot » d’après-débat. C’est l’occasion de porter un toast au maire dont c’est l’anniversaire et d’évoquer ses premières années à Aubervilliers…

Les trois habitantes groupées sont presque gênées de constater leur solitude et le désintérêt des habitants pour cette rencontre. Une des trois (la plus jeune) qui est de retour à Aubervilliers après dix ans fait un triste bilan. « Au début, (la démarche quartier) on y croyait, on était motivées… » ou encore : « maintenant, il n’y a plus de respect pour personne : on voit voler les détritus par les fenêtres… »

Peut-être faudrait-il annuler les réunions les soirs de pluie ?

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