vendredi 5 octobre 2007

Cours du soir

Cette fois le rendez-vous était en grande section de l’école Anne Sylvestre. La salle (préau) est spacieuse, bien installée. Elle permet une bonne circulation entre les rangs.
Une cinquantaine de personnes, des adultes-jeunes et moins jeunes-, pas de groupes ou collectifs cités, sinon quelques personnes résidentes d’un immeuble proche d’une école rue du clos Bénard qui interviendront à titre individuel.

Après la vidéo rituelle, la maîtresse (!) de maison, fait état des réalisations du quartier et donne quelques infos sur l’actualité de la boutique (notamment son transfert vers le caf’OMJA).
Ensuite le maire, flanqué des deux élus du quartier, comme à son habitude, maintenant, cède la parole aux habitants.

La fibre optique, la présence de SDF (hors du quartier, d’ailleurs), les problèmes de stationnement, de nuisances sonores, de voirie (utilisation du vélo) donnent au maire et à M. Monino l’occasion d’apporter quelques réponses aux interrogations des habitants.
Des explication claires sur les pistes cyclables, sur la démarche de la communauté d’agglo et sur le développement du « vélib' » parisien à travailler. Sur la question de la fibre optique, c’est l’arrivée de M. François, adjoint au maire, qui permet d’apporter une réponse précise et claire à des questions pointues sur l’équipement de la ville en cable.

Le débat ne prête pas à de grandes envolées lyriques, parfois même, on s’ennuie dans cette soirée-un élément nouveau dans ces rencontres. Autre nouveauté visible, la présence immédiate du responsable du service « vie des quartiers » auprès des intervenants, qui note les coordonnées et consigne les demandes exprimées par les habitants.
Le gros sujet de la soirée, finalement, c’est les diverses nuisances causées aux riverains par l’école juive située dans le quartier.
La liste est longue des démarches faites par différents habitants et l’exaspération est évidente. Le maire replace le contexte des démarches de la mairie et également du cadre d’intervention de la police municipale et de la « Nationale » mettant en évidence le décalage existant entre les besoins de la ville et la réalité des effectifs.
Après un long moment passé sur cette question, la coordinatrice croit conclure le débat en rappelant un des motifs de fierté du quartier comme l’admission à Sciences Po de 5 élèves du Lycée Henri Wallon. Finalement c’est « Papa Eric » qui aura le dernier mot. Constatant qu’on a trop tendance à se lamenter, il invite à voir les choses positives de la vie. Bon. Sans autre commentaire car la réunion était longue et il faisait soif.

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