Robespierre, Cochennec, Péri … ça en fait du monde à voir ! Dans la salle de l’école Brossolette, plus de quarante personnes sont rassemblées pour le débat. On retrouve la même proportion d’élus et d’employés de la ville (ou de la communauté d’agglomération) que la fois précédente à Firmin Gémier. Une sorte de « caravane du tour » avec aussi, bien entendu, les élus «locaux de l’étape». La population tourne autour de la cinquantaine, il n’y a pas de jeunes mais des tempes grisonnantes et des couleurs de peaux variées.
Le maire est entouré des trois élus de quartier et du coordinateur. Celui-ci prend la suite de la vidéo habituelle en faisant une présentation du quartier et de ses réalisations. Il prendra ensuite en main la distribution du micro.
La première personne à prendre la parole remercie le maire pour sa présence dans le quartier.
Parmi les thèmes abordés, une nouveauté : l’emploi des jeunes et précisément la suite qui est donnée aux candidatures adressées à la Mairie. Le maire assure que les réponses sont données à toutes les demandes, même si elles ne sont pas positives. Le maire rappelle que travailler à la mairie, c’est le plus souvent passer d’abord un concours, puis il élargit sa réponse aux conditions de l’emploi dans le privé : nombre d’entreprises qui viennent sur le territoire de plaine commune arrivent avec leurs propres effectifs. Cependant, il se montre optimiste sur la création d’emplois locaux issus de la création d’un centre commercial à la Porte d’Aubervilliers.
Les sujets abordés tournent autour des conditions de logement-et la santé-notamment par plusieurs interventions relatives aux problèmes d’humidité dans les appartements au 10, rue Jarry. Le maire promet de suivre l’affaire avec l’office HLM.
Des considérations diverses sur l’abaissement des trottoirs et l’adaptation des services municipaux à l’accueil des handicapés mettent en valeur le travail fait par les service en charge des questions du handicap.
Des discussions sur la sécurité à proximité des écoles, sur les nuisances sonores occasionnées par la dépose de bouteilles dans les containers destinés à la récupération du verre.
Le problème de la saleté occasionnée par le marché des quatre routes ou celui du Montfort trouve des réponses désarmées du maire, constatant la vitesse à laquelle la saleté (ou l’incivilité) gagne du terrain.
Quelques interrogations sur le câble et sur les difficultés rencontrées par tout un chacun avec Noos. Le maire propose de contacter l’adjoint en charge de la communication pour plus de précisions sur l’équipement de la ville.
Les questions de police seront également abordées, assez légèrement d’ailleurs, avec l’habituelle réponse concernant la répartition des compétences entre le commissariat et la municipalité.
Une invitation est faite au maire de mieux communiquer sur les travaux de la rue Casanova qui durent depuis plusieurs années.
Un cycliste visant le record du monde de l’heure réclame un statut de vétéran professionnel qui lui permettrait de se consacrer totalement à son projet. Le maire lui propose de s’informer auprès du CMA, plus qualifié que lui sur ces questions.
Un sympatisant UMP (désigné comme tel par un habitant) prend une position affirmée sur le mode de sollicitation du commissariat quant à la question du traitement des épaves. Il témoigne de la facilité avec laquelle il a pu obtenir l’intervention de la police et il dicte à la salle les termes à utiliser… Il se prévaut également de conseils dispensés à des étrangers ne maîtrisant pas la langue (!)
Une dernière question permettra d’interrompre un discours pseudo-pédagogique.
Le débat fut dans l’ensemble de bonne tenue et la salle participa activement aux échanges. Les questions adressées au maire furent souvent précédées de propos bienveillants et l’humour était également de la partie.
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